en Heilbronn-Franconie

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Les jeunes inventeurs sont dans les starting-blocks : du 25 au 26 février 2021, les jeunes de la région de Heilbronn-Franconie vont à nouveau présenter leurs idées lors du concours régional « Jugend forscht ». Cette année, l’événement sera exclusivement virtuel. Il nous sera donc malheureusement impossible d’organiser une présentation ouverte aux visiteurs. 

Le jeudi matin, les participants seront accueillis via vidéoconférence par Bernd Ludwig, chargé du parrainage du concours, et par Silvia Böhler, la directrice du concours de Heilbronn-Franconie. Les participants devront ensuite s’atteler à la « construction de leur stand » virtuel. Chaque projet disposera de son propre espace virtuel dans lequel les membres dudit projet se connecteront en ligne et pourront présenter leurs projets. Selon un calendrier bien défini, le jury « rendra visite » aux jeunes chercheurs dans leurs espaces virtuels en vue d’examiner leurs projets. Le vendredi après-midi, la cérémonie de remise des prix aura également lieu en ligne. Le jury pourra ensuite être invité dans les différentes salles de projet virtuelles afin de discuter et d’échanger avec les jeunes participants.

73 participants originaires de la région Heilbronn-Franconie ont soumis au total 44 projets lors de la 56e édition du concours le plus connu d’Allemagne réservé aux jeunes chercheurs.

Lors du concours régional de Heilbronn-Franconie, les scientifiques en herbe se sont notamment attaqués aux projets suivants :

Arrondissement de Main-Tauber :

Hannah Nultsch (13 ans), Michelle Köhler (12 ans) et Kim Stark (12 ans) de l’école Lernhaus Ahorn, à Eubigheim, souhaitent développer une voiture télécommandée capable de fonctionner à l’électricité grâce à l’énergie solaire/lumineuse. Ils veulent dans un premier temps se pencher sur le fonctionnement et utilisent pour cela une voiture LEGO Technic. Par la suite, ils ont pour projet de fabriquer leur propre modèle capable de se déplacer grâce à l’énergie solaire.

 

Région Rhin-Neckar :

Le centre national d’éducation à l’environnement LSZU d’Adelsheim possède 3 moutons du Cameroun, lesquels se font remarquer par leurs bêlements, en particulier aux heures matinales. Julia Fellhauer (19 ans) du LSZU d’Adelsheim a tenté de savoir si le bêlement sonnait différemment selon le moment de la journée et si l’on pouvait en tirer des conclusions.

 

Région de Heilbronn :

 Mareike Giese (18 ans) du lycée Albert-Schweitzer-Gymnasium Neckarsulm et Maria Anselm (19 ans) de l’école Christiane-Herzog-Schule Heilbronn souhaitent identifier les fabricants de lumière biologique susceptibles d’apporter la solution idéale pour garantir un éclairage non polluant de la planète.

Bien trop de foyers sont construits selon des méthodes désuètes. Le simulateur de maisons multifonctionnel doit permettre d’effectuer diverses simulations. Qu’il s’agisse d’une isolation thermique adaptée aux points cardinaux, ou encore de façades ou de toitures végétalisées. C’est ce qu’aborde le projet de Diana Kober (16 ans) de l’école Katholisches Freies Bildungszentrum St. Kilian Heilbronn et d’Eda Köksal (17 ans) du lycée Christiane-Herzog-Gymnasium, à Heilbronn.

 Tim Mrazek (17 ans), Timon Kleinknecht (16 ans) et Lukas Weis (16 ans) du lycée Justinus-Kerner-Gymnasium, à Heilbronn, ont axé leurs travaux de recherche sur la transmission de données par laser. Jusqu’à présent, celle-ci n’est réservée qu’à des fins militaires, mais les jeunes inventeurs en herbe souhaitent désormais rendre cette technique utilisable à moindre coût par les particuliers. Par le biais d’un émetteur et d’un récepteur, on est censé aujourd’hui pouvoir transporter Internet un peu partout, pour autant que l’on dispose d’une ligne de mire entre les deux appareils. L’intensité du laser étant très faible, le laser n’est nocif ni pour l’être humain ni pour les animaux.

 

Région de Hohenlohe :

ChimneyBot est un robot destiné à l’inspection et au nettoyage des conduits de cheminée verticaux. Dans ce projet, l’accent a surtout été sur la sécurité, l’ergonomie et l’amélioration des processus de travail. Après avoir participé au concours et remporté la victoire régionale en 2019, Henning Abel (20 ans) et Timo Reimer (20 ans) d’ebm-papst Mulfingen ont apporté des modifications visant à améliorer l’efficacité énergétique, la fiabilité, le système de batterie et la maniabilité du robot.

Au travers de leur projet, Angelika Koch (20 ans) d’ebm-papst Mulfingen et Pascal Boschet (21 ans) de ZIEHL-ABEGG SE à Künzelsau avaient pour objectif d’améliorer la sécurité lors de travaux sur des appareils/pièces sous tension. Ils ont mis au point un gant capable de déterminer l’intensité du champ électrique au moyen de capteurs. En cas de danger, c’est-à-dire si une personne s’apprête à toucher une prise électrique par exemple, l’alarme est déclenchée à temps via SecuGlove! . L’utilisateur reçoit également, via un écran, toutes les informations importantes, ce qui lui permet de réagir rapidement.

Dans le cadre de son projet, Isabelle Bortt (14 ans) du lycée Hohenlohe-Gymnasium Öhringen étudie la fabrication du vernis à ongles à partir de substances sans danger pour la nature.

Souhaitant développer une intelligence artificielle (IA), David Eisert (12 ans) et Vlad Bodea (13 ans) du lycée Ganerben-Gymnasium, à Künzelsau, ont alors eu l’idée de créer une sorte d’« interlocuteur » par le biais du langage de programmation Python. Bot, terme anglais. Il s’agit d’un programme informatique qui exécute des tâches répétitives de manière automatique sans nécessiter l’intervention d’un utilisateur humain.

Développé par Chris Specht (17 ans) de l’école Freien Schule Anne-Sophie, Künzelsau, et par Luca Herrmann (17 ans) d’ebm-papst Mulfingen GmbH & Co. KG, le BibControl est un outil pratique qui parcourt les étagères, scanne chaque livre indexé et son emplacement actuel, et enregistre toutes ces informations dans une banque de données. L’utilisateur peut ensuite localiser le livre via une page Internet. Il permet également au personnel de la bibliothèque de savoir quels livres ont été mal classés.

 

Schwäbisch Hall :

Quelles différences entre un shampooing liquide et un shampooing solide ? Et quel produit est le meilleur en termes de qualité et d’impact environnemental ? Lucia Gritzki (12 ans) et Amelie Häußler (13 ans) du lycée Gymnasium bei St. Michael à Schwäbisch Hall se sont penchées sur la question.

Maximilian Klupik (12 ans) et Jonathan Arndt (12 ans) du lycée Gymnasium bei St. Michael, à Schwäbisch Hall, testent au travers de diverses expériences le comportement de la levure sèche et/ou celui de la levure fraîche dans différentes conditions. Leur objectif est de savoir quelle levure permettrait à une pâte de mieux lever et à quelle température.

 Dans le cadre de son projet, Joschua Schöllhorn (12 ans) du lycée Gymnasium bei St. Michael, à Schwäbisch Hall, étudie les micro-organismes présents dans l’eau et leur comportement.

Laura Schmidt (14 ans) du lycée Ganerben-Gymnasium, à Künzelsau, s’est fixé pour objectif de tester l’équité de différents dés fabriqués à partir de divers matériaux. Dans cette optique, elle a développé et conçu un dispositif à dés. Un dé traverse ce dispositif 100 fois. Elle calcule ensuite la probabilité pour chaque chiffre. Plus la fréquence de réalisation du dé est élevée, plus la probabilité déterminée est précise (loi des grands nombres). Il s’agit ici de déterminer si les dés testés sont justes, c’est-à-dire si les différents chiffres 1 à 6 ont tous une probabilité de 1:6.

 

Stuttgart :

Otto Erwerle (9 ans) de l’école Hofäckerschule, à Sersheim, mesure la vitesse du courant au niveau de la rivière Metter, de sa source jusqu’à son embouchure dans l’Enz. Les mesures sont réalisées sur différents bateaux, plusieurs à chaque endroit, en fonction des affluents. Les données de mesure sont ensuite analysées.

Dans le cadre de ce projet, Can Lehmann (17 ans) du lycée Friedrich Schiller Gymnasium, à Marbach am Neckar, a développé un langage de programmation spécifique à un domaine au sein du langage de programmation Nim. Ce langage est capable de dériver automatiquement des programmes en fonction de leurs paramètres d’entrée.

Jonas Nothhelfer (16 ans) et Jonathan Freiwald (16 ans) du lycée Friedrich-List-Gymnasium, à Asperg, ont axé leurs recherches sur un composant bien spécifique du plastique, le caoutchouc butyle. Afin de pouvoir réutiliser le caoutchouc butyle contenu dans le chewing-gum, les jeunes inventeurs tentent de séparer ce plastique des autres éléments composants le chewing-gum.

Dans son projet « Cresson », Melanie Schneider (15 ans) du lycée Remstalgymnasium, à Weinstadt, étudie les effets (écotoxicologiques) de la contamination croisée du Diclofénac. Dans cette optique, elle a arrosé cinq graines de cresson alénois (Lepidium sativum) pendant 10 jours à différentes concentrations. Elle a ensuite documenté la croissance et ses autres observations toutes les 24 heures environ. 


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